Ecologie du discours ou écologie de l’action ?

Face à l’urgence de la situation, il importe pour la Ville de Rennes de loger les demandeurs d’asile et de le faire dignement. Le funérarium de la rue Louis Postel, actuel refuge de nombreux demandeurs, présente des risques importants pour la sécurité des personnes, c’est pourquoi il va être fermé mais personne ne se retrouvera à la rue pour autant. Pour répondre au besoin d’hébergement d’urgence, comme l’année dernière, la Ville de Rennes a proposé au Préfet des solutions pérennes et, cette année, celui-ci les a acceptées. Dès lundi prochain, le Conseil Municipal votera la mise à disposition de l’Etat de plusieurs logements. Les 80 personnes du squat de la rue Louis Postel seront alors relogées, dans des conditions humaines, d’ici la fin de la semaine. Nous, élus Rennes Métropole Ecologie, n’acceptons pas que des demandeurs d’asile soient en situation de détresse à Rennes et entendons également l’inquiétude des Rennais. Nous considérons que la Ville de Rennes a pris ses responsabilités à l’égard des demandeurs et qu’elle a en plus su convaincre le Préfet d’accompagner sa politique de prise en charge des demandeurs d’asile.