CM DU 08/11/2010, EURORENNES
Conseil Municipal – 08/11/2010
DCM 41 Aménagement et services urbains, environnement – Site stratégique d’aménagement « Gare de Rennes » - ZAC « EuroRennes » - Dossier de création – Avis du Conseil Municipal
Intervention de Jean-Luc DAUBAIRE pour le groupe Rennes Métropole Ecologie
Monsieur le Maire, chèrEs collègues,
Cette nouvelle délibération concernant l’aménagement du site de la gare de Rennes est l’occasion de rappeler quelles sont nos attentes, nos exigences à l’égard du projet EuroRennes.
Le renforcement de l’intermodalité du Pôle d’Echange Multimodal (PEM), au sein d’une démarche développement durable plus globale, est annoncé comme un des principaux objectifs du projet, ce que nous appuyons bien évidemment. Ce que nous attendons de cette « intermodalité » c’est qu’elle fasse la part belle aux modes doux afin que chaque usager trouve sa place, et que les plus vulnérables (personnes handicapées, piétons, cyclistes, etc.) se sentent en sécurité. Nous tenons à ce que les engagements pris concernant les zones piétonnes soient respectés quelle que soit l’évolution du projet. Il est important à travers ce projet d’évoluer positivement et de corriger les difficultés de la situation actuelle :
traversées piétonnes et cyclistes nord / sud sécurisées et simples,
accès au train avec son vélo et aménagements qui le permettent,
parkings suffisants et sûrs pour les vélos,
passages ou passerelles piétonnes attractives et intégrant les personnes handicapées.
Quelques jours après la signature officielle de la Charte Code de la Rue par 11 partenaires (associations, institutions et autres) il importe de parler de mise en œuvre concrète. Notre projet appelé à être le « plus gros pôle d’échanges de Bretagne » se prête donc par nature à être une zone de rencontre. Sachons appliquer là la charte du Code de la Rue en prenant dès maintenant les moyens pour que ce pôle soit aussi un espace social, ouvert. Et soyons fermes sur ces exigences, car les intentions les projets doivent être portées pour prendre forme, exemple à Lille : comme nous, Euralille avait décidé de créer une butte qui devait être végétalisée plus tard… et comme ceux qui sont passés par là-bas le savent, la butte n’est pas verte car au moment où on a voulu mettre la terre, il s’est avéré que la structure n’avait pas été faite pour cela ! Donc, prudence ! Des principes oui, mais traduits concrètement avec de la volonté !
Et puis, soyons cohérents, ambitieux et courageux. Nous venons d’adopter à Rennes comme à Rennes Métropole, un plan climat énergie et nous annonçons ici l’inscription du projet dans une démarche de développement durable, alors attention à ces estimations de besoin de voiture qui s’appuient sur des ratios et des fréquentations d’aujourd’hui (c'est-à-dire : avec un pétrole pas trop cher, avant la seconde ligne de métro) alors que toutes les indications économiques de 2009 attestent que le seul véhicule en développement est le vélo. C’est tout le contraire pour la voiture. Le trafic routier reste une des sources les plus importantes d’émissions de GES, et, si on ne peut que se féliciter de l’engagement ambitieux de la Ville de Rennes en termes de bâtiments (mieux orientés, à basse consommation, qualité de l’air et confort acoustique) ne donnons pas une place déraisonnable à la voiture. Et enfin, sachons équilibrer ces nouveaux espaces par une végétalisation ambitieuse, une imperméabilité réduite au maximum respectant les préconisations du Grenelle 2.
C’est ce à quoi nous veillerons dans le développement de ce projet.
Conseil Municipal – 08/11/2010
DCM 24 Sports et jeunesse – Syndicat Intercommunale du Golf de l’Agglomération Rennaise (SIGAR) – Rapport d’activité 2009
Intervention de Jean-Luc DAUBAIRE pour le groupe Rennes Métropole Ecologie
Monsieur le Maire, chèrEs collègues,
Cette délibération nous présente les bilans sportif et administratif du SIGAR. Nous prenons acte. Mais à l’heure où, tout près de nous, certains golfs s’engagent dans des pratiques plus responsables (Cap Malo), nous nous étonnons de l’absence d’un bilan environnemental.
Nous nous sommes déjà exprimés à ce sujet dans cette assemblée : le sport et les loisirs doivent s’engager dans la voie du développement durable et nous, élus, devons les y encourager. Nous savons, notamment par l’expérience acquise avec le milieu culturel (Charte des festivals) que c’est une mutation qui demande du temps, de la volonté, de l’engagement mais qui finit par porter ses fruits (exemple des festivals).
C’est pourquoi au vu de l’absence de toute référence à l’environnement et au développement durable dans ce rapport d’activité, nous souhaitons que soit présenté un bilan environnemental, nous sommes précisément là dans un espace qui s’y prête. Pour avoir de green et de belles pelouses :
quelle politique de récupération d’eau de pluie ?
quelle gestion différenciée des espaces ?
quelle politique de réduction des produits phytosanitaires ?
quelle politique en faveur des usagers (achats responsables, accès multimodaux , maîtrise des consommations) ?